Dans PRESYNCOPE, une caméra descend lentement et régulièrement le long de la façade d'un haut immeuble de bureaux. Le sol se rapproche petit à petit. Pendant ce temps-là, nous entendons une voix posée énoncer les idées et impressions d'une personne en train de tomber. Ce monologue intérieur contient des bribes de souvenirs de l'existence qui a précédé la chute, des détails triviaux de la journée de travail passée, d'étranges considérations sur l'action même de tomber et sur le monde... Le travelling s'arrête au moment où la caméra touche presque l'eau au pied de l'immeuble.
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