En 2005, Johan a prêté sa voix à l'installation BOX, avec des extraits de Verkommenes / Medeamaterial / Ufer Landschaft mit Argonauten de Heiner Müller. Il était le "messager" dans END (2008), un personnage racontant les désastres qui ont ravagé le monde, assis dans une cage de verre traversant la scène inlassablement.
Dans l'installation HUMUNID (2010), une projection de Johan sur un mannequin récite un texte basé sur Lessness de Samuel Beckett. Dans M, a reflection (2012), Johan, accompagné de son double holographique, interprète des textes de Heiner Müller, un monologue à deux sur la complexité de la violence et les méandres inéluctables de l'histoire.
En 2017, il a joué avec Jeroen Van Der Ven, Jan Steen, José Kuijpers et Marino Formenti dans Conversations (at the end of the world), une performance basée sur l'œuvre de Daniil Kharms, dans laquelle cinq personnages persistent à remplir leur dernière soirée d’histoires, de poésie, de musique et de quête de compréhension.
En 2020 s’est tenue la première d’ACT, un monologue créé pour Johan, avec des passages des Textes pour rien de Samuel Beckett, une recherche obstinée et magnifique d'une réponse aux questions "Qui suis-je" et "Que fais-je ici" ? À chaque fois, Johan s'est engagé à cent pour cent, ce qui a donné lieu à des cheminements profonds et à des interprétations magnifiques. Nous avions encore tellement de projets, il restait encore tant de travail à accomplir : poursuivre la lecture des nouvelles traductions néerlandaises de Kafka, un monologue avec l'intégralité des Textes pour rien, une performance avec des œuvres de Robert Walser, ...
Avec Johan, nous perdons non seulement un acteur important, mais aussi un compagnon de route, un point de référence, un ami.